ملخص الدرس / الثالثة ثانوي/اللغة الفرنسية/un débat/Prendre position : concéder ou réfuter
Inciter l'interlocuteur à agir
L'appel, visant à faire réagir l'interlocuteur, s'organise en :
- Une partie expositive.
- Une partie argumentative.
- Une partie exhortative.
Prendre position dans un débat
Prendre position par rapport à une situation ou un fait en exprimant son désaccord ou en dénonçant ceux qui en sont responsables permet, dans l'Appel, de mieux introduire ses arguments et de les renforcer.
Réagir avec le texte argumentatif
Le texte argumentatif (exhortatif) vise à faire réagir et doit généralement interpeller le destinataire sur une situation donnée. Le stye est oratoire et le destinataire constamment interpellé. Ce style renforce le contact avec l'interlocuteur et rend les arguments avancés irréfutables.
Enchaînement logique dans l'argumentation
Pour exhorter, l'émetteur s'implique directement dans son discours (emploi du pronom personnel "je").
L'argumentation se développe en suivant un enchaînement logique (fait ou situation admis, arguments qui justifient la thèse, concèdent ou réfutent la thèse adverse et conclusion marquant l'aboutissement de l'argumentation).
A Retenir
De par sa nature et sa fonction (fonction polémique) le discours, dans un débat d'idées doit mettre efficacement en œuvre tous les moyens d'expression (rhétorique) pour persuader, convaincre et réfuter.
La concession : on commence par accorder du crédit au raisonnement avancé par la partie adverse, pour mieux défendre ensuite ses propres arguments comme " il est possible que ...mais".
Le dilemme : on enferme la thèse dans un choix impossible. ( ou la question oratoire, qui ne peut avoir qu'une réponse possible : celle voulue par le locuteur).
L'ironie: le locuteur feint d'adopter l'opinion de l'autre pour mieux la détruire en la contredisant ou en la ridiculisant. Ce procédé vise à déprécier l'adversaire, sous couvert de son éloge. Quand le locuteur sollicite la connivence du lecteur/auditeur, cela devient de la raillerie.
Le locuteur utilise pour cela :
- La période: phase très longue qui vise à montrer et démontrer la force de conviction du locuteur.
- L'antithèse, rapprochement de termes de sens opposés pour valoriser une thèse et discréditer l'autre en renforçant l'argumentation grâce à l'effet de contraste.
Le compte rendu critique
Le compte rendu critique permet de dégager les composantes essentielles d'un texte ou d 'un ouvrage : son contenu, son organisation interne, ses grandes thématiques auxquelles on apporte une appréciation personnelle qui permettra au lecteur de situer le texte dans une perspective plus vaste.
Du compte rendu objectif au compte-rendu critique
Rendre compte objectivement c'est rapporter, le plus fidèlement possible ce dont il est question dans un texte. Globalement, vous devez informer votre lecteur sur la nature de l'ouvrage (référence, livre spécialisé, thèse, analyse...), des grandes idées qui structurent l'argumentation. Vous en dégagez le sens général en insistant sur les temps forts et significatifs, tant au niveau du contenu que de la démarche adoptée par l'auteur. Ainsi le compte rendu de textes et documents historiques ou de textes polémiques sera forcément « orienté », car ne retenant des faits à retranscrire que ceux qui sembleront les plus importants et les plus significatifs, et introduisant des commentaires pouvant expliquer ou justifier ces choix . Le compte rendu critique inclut donc les réactions et opinions du destinateur à l'égard du message. Il intègre un commentaire prenant en charge l'effet produit par l'événement ou les faits rapportés. Le compte rendu attendu de l'apprenant en 3ème AS devra impérativement intégrer une partie commentative.
Du résumé au compte rendu critique
Le compte-rendu se rapproche du résumé (qui a déjà été travaillé en I&CA.S.) dans la mesure où, dans le compte-rendu, le texte n'est pas reproduit mais reformulé de manière claire et concise. Si l'approche méthodologique des deux techniques est identique, il s'agira d'intégrer à la technique du résumé la dimension commentative. Dans ce type de compte rendu , on ne se contente plus de décrire. on juge. Il est cependant nécessaire de distinguer les jugements personnels subjectifs (qui ont alors une valeur et une portée limitées), des autres jugements qui peuvent être partagés par de nombreuses personnes. Le jugement est exprimé de façon personnelle tuais il est toujours étayé
par des arguments solides.
Le compte rendu critique est donc formé de deux parties : le résumé et la critique dans laquelle:
- Il évalue le fond (les idées) et/ou la forme (la façon dont les idées sont présentées) de l'oeuvre ou du document.
- Il offre une étude du contexte de l'œuvre d'origine.
- Il contient quelques extraits ou exemples afin d'appuyer les jugements apportés.
L’appréciation critique (dimension commentative)
L'appréciation critique porte sur deux aspects : sur la valeur du texte lui- même (critique interne) et sur la place qu'occupe ce texte dans un contexte plus large. (critique externe).
La critique interne permet de juger de la pertinence du propos, de la logique de l'argumentation et de la crédibilité des conclusions.
La critique externe permet de mettre en perspective les idées du texte par rapport à une réalité plus vaste : l'idéologie véhiculée par le texte, le contexte historique de sa production, les intentions de l'auteur...
concéder et réfuter
Concéder c'est être d'accord avec un point de vue donné. C'est approuver et soutenir une opinion quelconque.
Réfuter c'est rejeter un point de vue et ne pas l'accepter.
On adopte le même plan dans les deux positions (concéder ou réfuter):
1/ la thèse
2/ Les arguments
3/ La conclusion
Savoir rédiger une réfutation d’une thèse ou d’une assertion avancée.
A retenir :
Pour réfuter une thèse ou un argument donné, on emploie un certain nombre de formules telles que :
Je m’oppose à cette idée.
Je refuse d’accepter de tels propos.
Je suis en total désaccord avec cet avis.
Je ne suis pas d’accord et cela pour plusieurs raisons.
C’est une opinion erronée qu’il faut dénoncer et combattre.
C’est complètement faux.
C’est aberrant et absurde de soutenir l’idée que…