ملخص الدرس / الثالثة ثانوي/اللغة الفرنسية/l’appel/Comprendre et structurer

La situation initiale du récit fantastique commence par évoquer une réalité quotidienne et familière. Le personnage lui-même est un être banal, sans qualités exeptionnelles, contrairement aux héros des contes et des romans d'aventures. Cette présentation sert à rassurer le lecteur (pour mieux perturber ensuite).

Le cadre réaliste dans lequel s'ouvre la nouvelle fantastique présente un phénomène surprenant ou inexpliqué. Ce qui provoque troubles et incertitudes dans l'esprit du narrateur.

Dans un récit-cadre s'insère un autre récit à l'interieur duquel se trouve une autre histoire racontée par le narrateur-relais, le plus souvent à la 1^ere personne. Ce narrateur-relais, peut-être digne de foi, est témoin ou acteur du drame.

Le narrateur-relais met en place, par la description des lieux, des objets,etc., le cadre dans lequel se manifestera un fait étrange. Il prépare ainsi le lecteur à le vivre avec lui. Le lexique utilisé exprime l'incompréhension, la peur et l'angoisse.

La situation finale maintient le lecteur dans l'indécision et lui donne le choix entre une interprétation naturelle ou surnaturelle du phénomène ou dut fait: il n y a pas de révélation finale ou d'élucidation de l'énigme comme dans le roman policier ou la nouvelle réaliste.

La description subjective, insérée dans le récit est faite selon la perspective du narrateur. Elle a plusieurs fonctions: créer une atmosphère angoissante, ménager une pause dans le récit pour contribuer au suspense et servir de lieu de passage vers le monde surnaturel. 

Le narrateur, dans le récit fantastique, éprouve des difficultés à donner une idée précise du phénomène. Mais il tente de rendre son langage le plus expressif possible par l'utilisation de mataphores, de comparaisons, de périphrases.

Le narrateur peut suspendre pour un temps le fil de l'histoire pour, par exemple, une description qui n'a pas d'incidence sur la suite de l'histoire. Ce procédé, marquant le rythme du récit est appelé la pause.

Le narrateur peut suspendre pour un temps le fil de l'histoire pour, par exemple, une description qui n'a pas d'incidence sur la suite de l'histoire. Ce procédé, marquant le rythme du récit est appelé la pause.

Le narrateur peut passer sous silence certains événements ou certaines periodes, c'est-à-dire faire des ellipses narratives. Elles sont signalés par des expressions temporelles marquant la durée : des mois plus tard, vingt ans après, des années passèrent, etc.

Dans le récit fantastique, le narrateur, en exprimant son imaginaire, ébranle le lecteur dans ces certitudes liées aux apparences et provoque en lui trouble et questionnement chez ce dernier.

En mettant en scène un personnage mal à l'aise dans son époque et son milieu, le genre fantastique introduit le lecteur dans le monde obscur des pulsions. C'est pour cela que l'écriture fantastique a été considérée comme une anticipation littéraire des découvertes de la psychanalyse.

Dans un texte exhortatif, l'émetteur lance un appel à des destinataires pour les pousser à agir. L'argumentation qu'il développe privilégie une énonciation qui évite la neutralité de l'expression.

On y pratique l'injonction qui interpelle le lecteur et sollicite de sa part action et réaction et on y utilise un style oratoire; destiné à mieux convaincre.

Ce style s'appuie sur :

- L'anaphore, répétition à intervalles réguliers d'un terme ou d'une expression qui provoque une répétition sémantique ou sonore pour attirer l'attention sur une idée essentielle.

- La métaphore, véritable outil de persuasion qui transfère l'énoncé abstrait dans un registre imagé et accepté du lecteur ou de l'auditeur.

- L'appel à l'action (ou à la réaction) peut se réaliser sous forme d'affiche; dans ce cas, le dessin ou l'image qui y est portée doit contenir suffisamment d'indices pour décrire la situation que l'on veut dénoncer et convaincre le destinataire de la nécessité de réagir.

Pour donner plus de force à l'exhortation, l'émetteur peut s'implique directement dans son discours (emploi du pronom personnel « je », d'expressions comme « je déclare que… », « je dis que… », « je suis convaincu de… », etc.).

2. L'argumentation se développe en suivant un enchaînement logique : ­

fait ou situation posant un problème ; ­

arguments justifiant et/ou infirmant la thèse ;

- conclusion marquant l'aboutissement de l'argumentation.

3. L'appel intervient après cette argumentation qui lui sert de justification.

Qu’est ce qu’un appel ?:

C’est message envoyé par un destinateur transmis à un destinataire pour le sensibiliser d’un fait.

Dans un appel, il y a toujours un destinateur qui interpelle un (des) destinataire(s). - Le destinateur interpelle le destinataire pour :

° le sensibiliser à une situation négative ;

° le pousser à agir ;

° changer la situation.

Pour cela, le destinateur doit convaincre le destinataire en lui décrivant la situation, en lui présentant des arguments convaincants, en l'interpellant de manière directe et précise

A retenir: Le but est un résultat, une conséquence que l'on désire, c'est pourquoi il entraîne l'emploi du subjonctif qui suppose que l'action n'est pas encore actualisée, mais projetée dans le futur.

Le rapport de but peut être exprimé par: